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idem...je ne suis pas prêteuse, surtout les dvd, cd, livres...mais je prête quand même et j'enrage quand on ta
Par Clo16, le 06.10.2013
vous connaissez rien au rap!!!!!
Par jonas, le 17.04.2013
totalement daccord avec anonyme!!!lose r
Par Anonyme, le 09.03.2012
et moi, je dis que tu devrais te pencher un peu plus sur walter richard sickert... tu devrais te pencher un pe
Par Anonyme, le 24.02.2012
bonjour, j’espère que tu va bien , nous sa va pour le moment, beaucoup de brouillard ici même très épais sur l
Par robert87300, le 26.11.2011
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Date de création : 24.08.2010
Dernière mise à jour :
23.05.2012
207 articles
Ca n'arrive pas si souvent - la dernière fois, c'était après Kaboom- , j'écris ce soir un peu parce que je suis saoule. Oui, mon côté réac préfère écrire saoul avec un A.Un peu parce que je suis grise, histoire d'éviter une répétition malencontreuse, et beaucoup parce que j'écoute l'album d'Alex Beaupain en boucle depuis une semaine.
A mon bureau, dans le métro, dans la rue, partout sauf à la salle de gym, j'écoute "Pourquoi battait mon coeur". Avec quelques intonations qui rappellent Olivier Py puis Souchon, un piano et des thèmes qui revendiquent une parenté avec Barbara, pour tout ça et surtout pour l'ineffable, j'écoute Alex Beaupain.
Parce qu'il est engagé et amoureux, résigné et passionné, adolescent et usé, distancié et sensible, j'écoute Alex Beaupain. Parce que les gens maniérés ont le droit d'être sincères, parce qu'on n'est pas obligé d'avoir du coffre pour viser dans le mille,parce que j'aime l'idée que l'énergie cohabite avec le désespoir, j'écoute Alex Beaupain.
Parce qu'à écrire tout ça, je prends conscience que certaines musiques font davantage que me tenir debout, elles ravivent une forme de passion que l'âge adulte annihile parfois. Parce que je sais que c'est indécent d'être triste quand on vit en Occident et qu'on est en bonne santé et parce que "Avant la haine" m'en laisse la place, j'écoute Alex Beaupain.
Parce que j'aime appartenir à l'humanité et accepter le manque de recul et toute la démesure qu'implique le fait d'idolâtrer la musique d'un homme, j'écoute Alex Beaupain.
Suite à la découverte de la perte de ma carte de ciné dimanche matin, fi de mes rêves de romcom, je suis restée chez moi pour voir Precious. Enregistré sur Canal +, le film bénéficiait ( si on peut parler ainsi) d'une vague présentation par Mouloud Achour. En réalité, il s'offrait une minute d'autosatisfaction et de rediff du jour où Le Grand Journal avait reçu Gabourey Sidibé, qui tient le le rôle-titre. On y voit Mouloud, dont j'ai autrefois admiré l'intelligence, faire "Hey Precious, j'ai trop envie de vous faire un câlin". Déjà, appeler un acteur par le nom de son personnage, ça vous pose un amateur de ciné. Je gage que Sean Connery adore qu'on l'appelle James Bond ou Johnny Depp, Jack Sparrow. En plus, le coup du câlin, ça me fait un peu marrer. Si Gabourey Sidibé n'avait pas été l'obèse de l'année consacrée par Hollywood, il l'aurait sans doute trouvée simplement moche et ça lui aurait inspiré moins de bienveillance.
Clarifions un peu ce concept d'obèse de l'année, qui ne manquera pas de revêtir un aspect cruel aux yeux de mes lecteurs les plus chrétiens. L'an dernier, Gabourey Sidibé, à la carrière depuis plus en baisse que les actions Eurotunnel. L'année précédente, Nikki Blonsky. Je viens de faire une recherche pour retrouver son nom et elle est créditée parmi les acteurs secondaires alors qu'elle tenait le premier rôle d'Hairspray.
J'adore le ciné, mais, p****, Hollywood et son regard plein de commisération condescendante pour les grosses me gêne. Pour relancer la consommation des soutifs en 105 F, on nous fait croire une semaine par an (la sortie du Elle nommé avec pudibonderie "special rondes") ou le temps d'un film que les grosses sont super chouettes et qu'on aime leurs formes et leur bon coeur.
Je note que pour une fois, le sexisme change de cible : les gros mecs sont laissés tout seuls dans leurs bourrelets sans personne pour leur mentir.Bref, me situant du côté des callipyges sans être obèse non plus, je commence à être un peu agacée par le procédé. On gagne un peu chaque jour sur le racisme en enrichissant le PAF de toutes les couleurs de peau, mais Maitena et sa taille 42 pour au moins 1, 70 m sont condamnées à rester assises derrière un bureau.
Pour donner le change, youplà, une semaine de visibilité pour les Big Mama. Si on reprend l'exemple du Elle, qui est quand même un fleuron de la presse féminine, leur numéro à la gloire du capiton est sorti récemment. En couverture, une fille nommée Robyn Lawley dont une google search vous apprendra qu'elle est objectivement très jolie. Mais, bien que gironde, il a fallu qu'elle soit retouchée pour la couv du numéro à la gloire des fessues. Par la magie de Photoshop et d'un photographe malveillant, elle se retrouve avec une cuisse large comme 3 fois sa tête. On grossit le trait, ça fera un os à ronger aux adipeuses pendant l'année qui vient. Demain, je vous parle de Precious. Si.
Je ne suis pas prêteuse. Livres et DVD sont l'objet de ce défaut. Ca ne veut pas dire que je ne prête jamais rien, ca signifie que quand je prête, je me ronge les sangs et que je nourris une rancune tenace pour qui ne me rend pas mes affaires. Evidemment, il m'arrive encore de céder temporairement les biens qui sont miens, mais ça s'accompagne alors de prises de nouvelles régulières pour récupérer mes affaires.
Je ne suis pas prêteuse et j'accepte donc qu'on refuse de me prêter, tout échaudé par le souvenir de livres et de films perdus à jamais chez de vagues connaissances qui ne deviendront jamais des amis (connards de voleurs, tiens).
Je ne suis pas prêteuse, MOPM non plus, et je crois qu'on a franchi une étape le jour où on a aboli cette barrière entre nous. Mais, un jour où on vivait déjà ensemble, MOPM a commis l'irréparable. Il a m'emprunté un livre sans me le dire, l'insolent, et pire,il a emprunté un de mes livres que je n'avais pas encore lus. Enfer et Danao, comme dirait Matthieu Bouchet.
J'aime, quand d'aventure, il m'arrive de prêter, que le chanceux qui a trouvé grâce à mes yeux apporte quelques stigmates de son passage. Quelques pages cornées et la couverture abîmée me ravissent, j'ai l'illusion que mon livre a vécu et ça me contente. L'erreur de MOPM fut qu'il apporta ses stigmates avant que j'aie l'occasion et le bonheur de maltraiter mon propre livre de poche.Et puis, le lire avant moi lui a permis de m'expliquer son opinion et de s'ouvrir à moi des sentiments que lui inspirait MON livre. De me donner envie de fouiner dans MA bibliothèque.
Pour moi, c'est trop, je me sens dépossédée et amoindrie. Considérons ceci comme un préambule à mon post de demain.
Je ne porte de survêts que pour le sport, ne les remonte pas sur un mollet, danse à merveille le slow de cuisine et trouve la voix de Cypress Hill insupportable. Je n'ai pas précisément le profil hip-hop.
Iggy Pop a dit dans une interview donnée à un journal pour gens qui se trouvent cultivés que le rock, enfin, ce qu'il en subsiste, vit aujourd'hui principalement dans le rap. Venant d'un pape du rock, la déclaration donne à réfléchir. Force est de constater qu'Avril Lavigne appelle moins à la contestation et à la rebellion qu'Eminem. Même à beugler des textes pour têtes de gondoles avec Rihanna, ce bon vieux Marshall ne peut pas cacher son talent.
C'est là qu'on touche à ce qui me plaît dans le hip-hop. C'est tellement pas fait pour moi qu'il me suffit d'en écouter pour croire que je m'encanaille. Il me suffit d'aimer un morceau pour l'écouter de la même façon que si j'avais 18 ans, en boucle et en rappant comme Miss Amanda uniquement sur des morceaux de phrase, voire, le mot qui fait la rime. S'il faut, je bouge le bras dans mon salon à tapisserie rayée.
Le hip-hop est rock'n roll car il n'a pas peur du ridicule. Le hip-hop est rock'n roll parce qu'il dit merde aux parents et aussi "On pousse les masses à la confrontationPutain, c'est pas bon !". Si le milieu est réputé macho, en sortent des Keny Arkana et des Casey. C'est pas beacuoup, mais face à une Mademoiselle K, ça pèse. Je me souviens d'un truc sur "L'école du micro d'argent". Je crois que c'est Shurik'n qui expliquait que le hip-hop adopte le rythme qui est celui des battements de coeur. C'est un peu ça qui me plaît dans le genre. Qui que tu sois, tu peux te payer le luxe d'écouter des morceaux sans te sentir con parce que t'as pas le savoir nécessaire. Si t'es en colère, que tu veux que ça change sans pouvoir dire ce que tu entends par "ça", on te laisse ta chance.
C'est pas rock'n roll, ça ?
La prochaine fois, je vous dirai pourquoi ça m'énerve d'entendre que Brassens est un reggaeman.
Oui, ma vie culturelle est actuellement plus déserte que le frigo d'Angelina Jolie ou la bibliothèque d'Eve Angeli.
La culture est morte, vive la création ! Bien que je sois davantage dans une période sport et manucure, c'est le moment idéal pour écrire. En commençant ce blog, mon but était d'écrire régulièrement et j'ai pris le pli de donner dans la critique. he bé oui, c'est bien plus confortable de pas avoir à chercher son sujet trop loin.
Je me lance donc solennellement un nouveau défi de l'extrême, et je vous prends à témoins, vous, mon petit million de lecteurs quotidien ( mégalo, moi ? Tt, tt, du tout).
Je l'admets, je ne peux pas voir un film par jour, pas si je veux garder mon boulot et MOPM. Il est donc possible que vous voyiez fleurir plus qu'auparavant les billets d'humeur. D'aucuns craindront un maintien en respiration artificielle de "Un an pour écrire". L'avenir me le dira.
Parviendrai-je toujours à maintenir mon lectorat avec des lignes basées sur du vent ? L'avenir me le dira aussi, car il est sacrément bavard.
En attendant, j'ai pensé à aborder ce tournant hier. J'étais dans "l'état d'esprit le plus agréable du monde". (Je mets des guillemets car j'ai breveté le concept) Après le marché, je glandai en écoutant la BO d'un film que je n'ai jamais vu, "Empire Records". C'est la première fois que j'écoutais ça, le disque ne m'appartient pas. Je n'étais absolument pas ivre, mais j'avais bu un verre de vin, et je faisais gentiment son sort au suivant. Vous remarquerez que j'avais déjà des atouts pour plonger dans" l'état d'esprit le plus agréable au monde".
Le rayon de soleil qui a souvent le bon goût d'accompagner le verre de vin post marché commençait son intervention lorsque la BO du film s'est avérée contenir un morceau des Cranberries. Et là, le voilà, mon état brevété.Non pas que j'apprécie plus que de raison la voix de Dolores O'Riordan. Mais Brusquement, j'ai eu 17 ans à nouveau mais sans les complexes qui vont avec et la dissert de philo à rédiger pour le lendemain alors qu'on est dimanche 17h.
J'étais plongée dans une sorte de nostalgie avec la satisfaction prononcée d'être enfin sortie du bourbier que fut l'adolescence. Une des facettes du bonheur, sans la violence ni la crainte que ledit bonheur ne s'échappe. Le vieillissement est inéluctable. Ca a du bon, parfois. Tiens je me relis pas. No Future.
Voilà que je me fais rattraper à nouveau par le silence, alors que mon engagement initial consiste bien à écrire chaque jour ou presque. Le monde du travail garde ses droits et sa priorité puisqu'il assure celle de me procurer un salaire à la fin de chaque mois (presque).
La culpabilité est venue me tancer hier en pleine lecture. L'importance que j'attache à ce blog est si envahissante que je me suis sentie mise à l'amende par Douglas Kennedy. Dans son roman qui m'accompagne en ce moment dans le métro, une page m'a semblée particulièrement juste. La jeune femme, qui aime écrire mais n'a jamais réussi à achever un roman clarifie une situation que nombreux blogueurs connaissent sans doute : il n' y a pas de plaisir d'écrire, il y a le soulagement d'avoir écrit.
Je me suis sentie à la fois comprise et honteuse de m'éloigner de ma résolution estivale. Dire que je me suis éloignée de mon clavier persuadée que les sujets me manquaient... Alors que je mène deux lectures de front, j'ai visionné cette semaine pour les besoins de mon travail toujours, celui-là même qui rogne dangereusement sur mon temps de créativité, mon premier film érotique, le genre qui passe le dimanche soir sur Gulli ou W9, je sais plus.
Vous aurez remarqué que mon amour du cinéma s'exprime souvent à travers un intérêt pour le scénario. Autant l'admettre, mes considérations sur l'aspect essentiel du scénario ont été quelque peu ébranlées, sans mauvais jeu de mots.
Au bout de 40 secondes de film, hop là, une jupe qui tombe et à 1: 14, première scène de copulation dans les buissons tropicaux. Eh oui, c'est bien connu, les habitants de tropiques ont une libido débridée et ludique. Mais ce qui m'émut le plus fut cette réalisation qui crie et pleure " je n'ai pas d'argent !". Les 45 minutes de film sont narrées ( oui, le mot est un peu fort, je l'admets) en voix off. La prod a dû préférer payer un ingénieur du fion plutôt qu'un ingénieur du son... Ah, cinéma, cinéma !
Le hasard a fait que j'ai visionné cette semaine deux reportages sur des menteurs contemporains. Amies des questions people, désolée de vous décevoir, Alexandra Paressant ne fait pas partie du lot.
J'avais donc enregistré récemment un "Faites entrez l'accusé" ( je suis absolument dépendante de cette émission) sur Jean-Claude Romand et un documentaire sur Philippe Berre. Pour qui n'a pas la même fascination morbide que moi pour le crime, Jean-Claude Romand est un homme qui purge actuellement une peine de sûreté de 22 ans après avoir tué femme, enfants et parents avant que ceux-ci ne découvrent qu'il leur mentait depuis de nombreuses années en affirmant qu'il était médecin chercheur à l'OMS.
Philippe Berre, à côté, fait figure d'enfant de choeur. C'est un simple escroc, qui change souvent d'identité et qu'on décrit généralement comme de peu d'envergure. Un de ses méfaits a inspiré "A l'origine" et l'autre l'a médiatisé à nouveau quand il a, à forces d'arnaques, obtenu du matériel ultra rapidement pour réhabiliter un village de Charente-Maritime après Xynthia.
Dans les deux émissions interviennent des psychiatres, ceux qui ont examiné les hommes. Ils décrivent pour Romand et pour Berre, des hommes qui ne développent pas de pathologie, mais on tellement toujours menti sur leur identité qu'ils ont du mal à savoir, après des années, qui ils sont. Encore plus troublant, de l'histoire de chacun d'eux a été tiré un film, "L'adversaire" et "A l'origine". Et ceci a encore altéré davantage leur perception du monde réel. Chacun s'est senti glorifié par cette soudaine célébrité. Au point que Berre, sorti de prison, a monté l'escroquerie Xynthia pour ressembler au personnage héroïque dépeint par Giannoli et qui, est-il besoin de le préciser, semble à mille lieux du véritable Philippe Berre.
Se pose ici la question de la fiction et du mensonge , pilier de la théorie littéraire. Il m'a semblé intéressant comme cette question, que j'ai toujours abordée en théorie, trouve de la profondeur quand elle est appliquée à la vie. On récompense Xavier Giannoli pour avoir créé une fiction, on félicite Nicole Garcia pour "L'adversaire" et un troisième exemple de la même situation existe avec "La fille du RER" de Téchiné, inspiré d'un fait divers causé par une mythomane. Les auteurs de fiction sont donc glorifiés, lorsque, doués, ils mettent en scène les mensonges d'autres, dont les comportements sont répréhensibles.
Drôle de conception de l'art, non ?
En ce moment, je retrouve souvent un comportement adolescent consistant à écouter en boucle une chanson et presque ressentir physiquement à quel point la connaître me change.
La chanson qui tient en ce moment cette place est "Ton héritage" de Biolay, sur "La superbe" son dernier album. Je ne suis pas spécialement fan de l'individu mais cet Héritage transpire la vérité comme seule la chanson française le fait parfois. Si des beaux textes existent dans d'autres langues, j'aime la possibilité de saisir toute la poésie de paroles de chansons de façon immédiate.
L'autre jour, j'ai jeté un oeil à "The Comeback" comédie pas super qui raconte l'idylle entre une parolière et son compositeur. Ils ont évidemment une dispute consistant à dégager ce qui prime dans une chanson. Le personnage de Drew Barrymore explique que la mélodie, on peut l'apparenter à la beauté et à ce qui fait naître le désir, tandis que les paroles sont pour elle l'équivalent de la personnalité de celui ou celle dont on tombe amoureux. Si je ne puis être d'accord avec une affirmation aussi simpliste, je dois avouer que j'ai bien aimé cette tentative de parallèle.
Dans l'entretien qu'il a donné avec Brel et Brassens à François-René Cristiani, Ferré affirme que la musique touche d'abord les gens sensibles et les paroles, les gens intelligents. C'est plus que discutable aussi, mais si on remplace ses mots par "émotif et cérébral", ça rejoint assez ma pensée.
Bref, je pensais à ça car c'est vraiment le texte de "Ton héritage " que je trouve digne des plus grandes chansons francophones écrites sur la relation d'un père à son enfant (devant "un enfant de toi" de Phil Barney, par exemple).
Mais la musique et l'interprétation de Biolay mettent parfaitement en valeur le texte et du coup, ils revêtent le même aspect essentiel à l'intérêt de l'ensemble. Qu'est-ce qui prime ?
Le questionnement reste sans réponse à mes yeux.
Dans le cadre de mon boulot, j'ai dû passer hier une bonne partie de ma journée en compagnie de Soprano, le rappeur. Je me suis sentie plus vieille que Line Renaud qui aurait mangé Yoda.
J'avais besoin de comprendre les paroles, pour la tâche que je menais à bien. Ce fut un moment difficile mais j'ai fini par trouver des pistes. Reste que je me sens toujours seule, en plus de vieille. Le titre s'appelle "A la bien"". Eh bah, voilà, 24h après avoir commencé à plancher dessus, je ne sais toujours pas quelle réforme de la grammaire j'ai ratée, mais on a dû me cryogéniser longtemps. "Bien" est devenu un nom commun féminin. Pourquoi pas...
Après, 'tention, Soprano, ça revendique sévère. Même qu'il est contre George Bush. Si, il le dit, et un peu bien, même : " Ma jeunesse perd son calme quand pour sauver le monde Bush enfile sa cape rouge".
Au moins, on en est sûrs, Soprano sera jamais accusé d'avoir une quelconque influence dans des émeutes, à moins que l'Académie française ne défile dans la rue...
Mais ce qui compte, pour Soprano, on sent bien que c'est le fond, pas la forme. Quel dommage que personne ne l'ait informé que Bush n'est plus tout à fait au pouvoir...
Et puis, et c'est là ce qui me séduit, Môssieu Soprano est progressiste. je vous situe : le refrain est ponctué de "on le fait" ,sous-entendu, je pense " on chante". Une phrase revient aussi souvent que les autres : "Pour les soeurs qui se préservent on le fait". Merci Soprano, tu m'as rappelé "Qu'elle aille au diable, Meryl Streep". Quel bonheur de voir que l'idée que la virginité est le seul bien que la femme continue à pouvoir offrir est aussi vivace. Plus tu parles, plus j'ai envie que quelqu'un réquisitionne l'antenne de Skyrock pour donner des cours de lecture.
Presque 50 jours ont passé depuis le début de ce blog et j'ai atteint hier les 1000 visiteurs. C'est pour moi l'occasion de faire un mini-bilan et d'écrire un billet un peu plus personnel. Evidemment, une des difficultés de ce format repose sur le rythme de lecture et de visionnage de films que cette tribune d'expression m'impose.
Sans carte de cinéma, qui plus est, je suis complètement perdue. Ainsi, je ne vous le cache pas : aujourd'hui, je n'ai rien à vous mettre sous la dent. J'ai bien, ça et là, glané quelques immondices télévisuels, mais je m'impose comme règle de ne pas les écrire seulement car de plus nobles sujets me manquent.
Pour le moment, je dois avouer que réussir à me conformer à la discipline que je m'étais imposée au début suffit à me contenter. Comme je l'avais écrit dans le premier post, peu joyeux, j'ai ouvert un jour les yeux sur le fait que je n'écrivais plus, intimidée par des ambitions de fictions trop grandes pour moi. (attention, petite nappe de musique douce et positive).
Deux mois après cette prise de conscience, j'ai succombé à l'addiction que crée un blog, scrute le nombre de mes visites, recompte mes "fans" facebook, guette les commentaires et corrige mes coquilles tous les jours. Je l'admets, même quand elle est dérisoire, c'est un soulagement de passer à l'action.
Depuis que j'écris ici tous les jours, je sais enfin comment j'écris réellement et je ne fantasme pas les bonnes idées que j'aurais sûrement si j'en avais le temps. Je suis assez fière de certains billets, moins de quelques autres, mais je suis surtout très contente de ne pas dramatiser le fait de produire une qualité irrégulière. Enfin, et c'est le plus important, évidemment, je considère ma moyenne de 25 lecteurs quotidiens comme inespérée et suis encore fébrile comme une ado quand quelqu'un visite mon blog pendant que je le complète. ca fait 2 visiteurs en même temps, imaginez un peu la montée d'adrénaline !
D'ici demain, j'aurai fini mon bouquin en cours et je repartirai sur une thématique plus habituelle ici.