J'avais décidé de me familiariser un peu à la lecture de polars. J'ai donc fait l'acquisition d'un exemplaire de "Jack l'éventreur, Affaire classée" de Patricia Cornwell.

Je pense que je vais me faire recopier 1000 fois "je n'achèterai plus de romans dans les gares" quoi qu'avoir lu en entier ce pensum est déjà une punition suffisante en soi.

Cornwell SAIT. Jack l'éventreur est un peintre dénommé Walter Sickert dont j'ai mis une copie d'une toile ci-dessus.

Jusqu'ici, pourquoi pas. Le problème de cette bonne vielle Patoche, c'est qu'elle ne se passionne pas pour l'argumentation et ça commence fort.

Dès les premières pages, elle nous donne quand même du  (je cite de mémoire)  "On admet que Walter Sickert était à Londres ce jour-là, car il n'y avait aucune raison qu'il n'y soit pas."

Hé Patou, t'as pas l'impression que c'est un élément d'enquête bon pour Samy et Scooby, ça ?

Evidemment, elle a quand même fait des recherches. Elle n'hésite d'ailleurs pas à gratifier son lectorat de pages assomantes toutes à la gloire des ramettes de papier à lettre du 19e.

Malgré cela ( et malgré la photo gênante sur le 4e de couverture où Patricia semble un croisement entre Pierrette Brès et Anna Gavalda), j'ai continué ce bouquin. Je me fais un devoir de ne pas abandonner toutes les lectures chiantes, dans l'espoir de trouver au moins une phrase qui me plaira.  J'en ai dégotté une :  "Crois-tu que nous sommes à ce point émus et intéressés pour toutes les choses du passé parce qu'elles sont plus éloignées de la tombe ?"

Pas mal, hein ? Mais tt tt, ce n'est point Patricia qui a écrit ça. C'est le meurtrier supposé.

Elle, elle se la donne plutôt " Sickert commença à s'autodétruire comme un circuit électrique en surtension sans coupe-circuit". No comment.