Si tu es un homme et que tu as 14 ans pour l'Etat civil mais aussi dans ton coeur dans ta tête, dans ton slip, tu vas a-do-rer la première partie de Piranha 3D.

C'est tout plein de bonasses à nichons qui se caressent sous l'eau et regardent les hommes d'un oeil lubrique. 

C'est pas trop trop dur à suivre, et pas novateur en termes de suspense. Celui qui meurt en premier appartient à une minorité ethnique, les repères sont bien connus, en somme.

Comme c'est bien second degré, si tu n'appartiens pas à cette catégorie, tu vas ricaner sous cape aussi pendant cette première partie, même si elle n'est pas palpitante.

L'intérêt du film réside vraiment dans cette habileté à manier l'auto-dérision et dans les hommages appuyés  aux années 80. Comme je m'ennuyais un peu entre  deux plans serrés sur la thématique cellulite et silicone, j'ai apprécié à leur juste valeur les apparitions de Richard Dreyfuss et Christopher Lloyd.

A partir du moment crucial du vomi en 3D (qu'une copine a repéré avant moi, rendons à César ce qui lui appartient), l'action démarre vraiment. Je sais, c'est curieux comme signal pour impulser de l'intérêt à une histoire, mais pourquoi pas ?

Dès ce rebondissement gastrique donc, j'ai partagé mon temps entre des activités diverses, telles que : ronger mes ongles, mordre mes poings,  glousser.

Pour ne pas trop spoiler, je vous dévoile uniquement que les derniers mots d'un personnage sont "Wet Tee-shirt, arghhhh wet Tee-shirt..."

Piranha 3D, c'est un genre de Big Tasty cinématographique : régressif et too much. Fuck yeah !