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Date de création : 24.08.2010
Dernière mise à jour : 23.05.2012
207 articles


Théâtre

L'Amérique à nu

Publié le 04/10/2011 à 06:52 par unanpourecrire
L'Amérique à nu

Hier soir, j’ai passé la soirée à la Cigale avec entre autres, toute l’équipe de cabaret New Burlesque.Comme une fin heureuse au film « Tournée », Rocky Roulette et ses copines se produisent à Paris. Et voir cette fin LA SUITE ACCESSIBLE VIA MON FACEBOOK.

Le blog est en plein déménagement....

As-tu l'annulaire long ?

Publié le 14/05/2011 à 08:14 par unanpourecrire Tags : théatre invisible gymnase lesbienne
As-tu l'annulaire long ?

Pas toujours rancunière, j'ai suivi celle qui m'emmena voir "Strip Poker" au Petit Gymnase pour assister à une représentation de "La lesbienne invisbile". Malgré pas mal de bonnes critiques, j'étais un peu méfiante. Je craignais un humour ghettoïsant et hétérophobe. Bref, je craignais qu'on m'agresse pour la simple raison que de façon conformiste, je préfère les hommes ( surtout MOPM).

Océane-Rose-Marie, l'auteur-comédienne, commençait bien. Elle a le bon goût d'avoir un prénom plus bizarre que le mien. A part celui-là, elle a le bon goût de savoir rire d''elle-même avec autant de finesse qu'elle se fout des "Scorpionas" et autres "Papa ours" que tout le monde rencontre en soirée.

Si, évidemment, son spectacle parle de la lesbienne qu'elle est, il  s'adresse à tout le monde et  - ouf- c'est là qu'on évite la stigmatisation ou, pis , la honte d'être une ordinaire hétéro comme je le craignais avant d'entrer dans la salle.

Plus que le coeur du sujet, sa sexualité est un angle pour rappeler que la connerie se fout des affections, elle se généralise, simplement. Et puis, un autre propos, assez universel aussi, est que la découverte du sexe  - l'adolescence, finalement - charrie toujours avec elle des centaines d'occasions de se rendre ridicule, de tomber "folle amoureuse" pour au moins 3 semaines, de scruter son annulaire, son nez , son  pied, ses ongles en espérant qu'ils nous révéleront des trésors secrets quant à notre inconscient/subconscient/ n'importe quoi qui nous donne l'air un peu cérébral.

C'est donc bien son histoire et les rencontres qu'elle a faites qui constituent le terreau de son spectacle, mais son sens de l'observation et du second degré créent un authentique échange avec la salle, riche d'une population variée.

Nul n'est forcé d'aimer son prochain

Publié le 28/03/2011 à 19:17 par unanpourecrire Tags : Lola Clair Jaz theatre
Nul n'est forcé d'aimer son prochain

De retour de quelques jours de restaurants et randonnée, je saute sur mon clavier pour vous délivrer avec un peu de retard mes impressions sur "Nul n'est censé ignorer Lola", pièce vue avant mon départ en vacances.

J'y allais entre crainte et espoir, la pemière liée à la présence de Clair Jaz et le second au nombre important de bonnes critiques trouvées ça et là. Clair,  ex-espoir du Jamel Comedy Club s'est entre autre illustrée dans la présentation d'un jeu télévisé exigeant nommé "12 coeurs". Pour les chanceux qui ignorent l'existence de cette chose, sachez que c'est dans ce fleuron de la télévision française que Zahia est pour la première fois apparue au grand public. Le principe du jeu était simple, encourager des ados à copuler dans des cabines de plage sous l'oeil de caméras en prétextant leurs signes astrologiques comme raison de les unir.

Je sais pas pourquoi, quelque chose me dit que Louis Jouvet ou Jean Vilar ont commencé leur carrière d'une façon un peu différente. Bref, Clair n'a pas mis la barre très haut pour le début de sa carrière.

Pourtant, je décidai de faire fi de mon snobisme et mes préjugés et d'attendre que "Nul n'est censé ignorer Lola" soit une bonne pièce.J'attends toujours. Les comédiens sont assez bons, ce qui représente en soi un énorme soulagement pour qui a vu "Strip Poker" mais le texte n'est pas crédible un seul instant. Que le postulat de base soit plutôt fantaisie, voilà qui m'enchante. Que l'auteur en profite pour faire  n'importe  quoi, ça m'ennuie. On rit rarement et on passe beaucoup de temps à chercher mentalement d'où la musique de la pièce peut-elle être tirée. Elle seule est excellente.

L'art de s'aimer

Publié le 28/01/2011 à 09:06 par unanpourecrire Tags : marigny lecture ellroy
L'art de s'aimer

Lundi, j'ai découvert le concept du Fnac Mix. Pour cette première, la manifestation se déroulait au Théâtre Marigny et proposait d'entendre un pianiste interpréter deux morceaux de Listz et deux autres de Debussy. Le mini-concert n'était qu'un amuse-bouche avant la principale attraction de la soirée : une lecture de quelques pages du dernier James Ellroy, franchement autobiographique, semble-t-il, par lui-même.

En ce qui me concerne, je n'ai lu de lui que "Ma part d'ombre", premier volet du récit de sa vie. Je ne me souvenais pas précisément pourquoi, mais le livre m'avait donné de l'auteur l'impression d'un être aussi fascinant que désagréable.

Son écriture a ceci d'honnête que d'assister à une lecture de son travail par lui-même procure un sentiment similaire. Cabotin comme il est, il parvient à situer l'arrogance entre agaçante et touchante.

Mon niveau d'anglais me permettait de suivre en gros sa lecture et je me referrais au texte traduit qui apparaissait derrière lui sur un grand écran. L'amie qui m'avait informé du passage d'Ellroy à Paris et qui est une connaisseuse m'avait assuré que l'entendre lire assurait déjà son lot d'émotions, qu'on comprenne tout ou pas, car Ellroy, selon elle, produisait  une authentique musique littéraire.

Après avoir expérimenté moi-même l'événement, je dois dire que je suis tout à fait d'accord. Voir ce petit monsieur chauve et peu costaud, un Franklin  la Tortue  vaniteux, illuminer et irradier d'énergie, mû par la confiance qu'il a en son texte, la conviction que chacun sera séduit, relève presque du surnaturel.

Un vieux réac que la lecture change en fringant jeune homme : chaque phrase qu'il a lue sonnait comme un appel à la rébellion, alors qu'il s'agissait de ses souvenirs d'enfance. L'écouter lire, c'est faire l'expérience d'être profondément séduit par un personnage qu'on n'aime pas.  Il se voit en bon sujet de roman, j'acquiesce.

Si vous n'aimez pas, conseillez-le à vos ennemis. Ben tiens.

Publié le 21/01/2011 à 12:19 par unanpourecrire Tags : poker pièce
Si vous n'aimez pas, conseillez-le à vos ennemis. Ben tiens.

Pendant mes quelques jours de mutisme, je suis également allée au théâtre. J'aurais pas dû. Une copine moins snob que moi avait repéré Strip Poker au théo théâtre, alors je me suis laissée guider.

Tout ça a déjà quelques jours, et ce long délai de réflexion ne m'a pas permis de savoir qui était le plus gêné. Etait-ce un des 8 spectateurs en plus de ma comparse et moi ? ( j'ai compté comme une bécasse citée par Florence Foresti).

Déjà, ma binomette était pas fiérote de m'avoir traînée dans cette galère.  Par je ne sais quelle bonne idée, nous avons choisi de ne pas manifester l'une à l'autre notre désarroi pendant le "spectacle". Ouf, car le metteur en scène était assis derrère nous. C'était malin de sa part. Ca en faisait au moins qui riait.

Pour ne pas être accusée d'élitisme, je ne résiste pas à la brûlante tentation de retranscrire ici la blague la plus drôle de toute la pièce.

Elle : "Oh, mon rôti ne ressemble pas à celui de la photo dans Femme actuelle !"

Lui : Bah écoute, les femmes dans la rue ne ressemblent pas à celles des magazines, je vois pas pourquoi ça serait différent pour les rôtis"

Je jure que je n'en rajoute pas. Pendant l'heure et quart que dure la pièce, le couple d'invités (c'est un dîner avec 2 couples de voisins, une intrigue aussi révolutionnaire que trépidante) suggère à plusieurs reprises qu'il est temps pour lui de partir.

Je ne sais pas quelle force surnaturelle m'a scotchée à mon siège ( ah si, c'est l'ennui soporifique) et m'a empêchée de hurler " OUI ! OUI ! Partez : qu'on en finisse !!!"

Un supplice.

Joute verbale

Publié le 19/01/2011 à 18:58 par unanpourecrire Tags : diplomatie dussolier arestrup
Joute verbale

Hier soir, direction le théâtre de la Madeleine, pour me fondre tant bien que mal dans la masse d'une population âgée de 67 ans. MOPM était là, ce qui a largement contribué à rajeunir la moyenne.

Drôle d'idée pour une soirée en amoureux, nous avions réservé nos places pour le très peu érotique "Diplomatie" de Cyril Gély avec Niels Arestrup et André Dussolier.

Leur rencontre se déroule la nuit du 25 août 1944, celle qui précède la libération de  Paris et qui est connue pour être également celle pendant laquelle Paris fut épargnée d'une destruction programmée.

Ce qui m'a le plus marquée dans la représentation d'hier, c'est la réussite de la distribution. Impossible d'imaginer que des comédiens pourraient correspondre mieux aux personnages de von Choltitz etNordling.

Les deux acteurs connaissent leur métier et personne n'a l'ambition sotte de tirer la couverture à soi. C'est important ici car Dussolier arrive à ses fins plus par persévérance et intelligence que magnétisme ou charisme. La discrétion qu'il adopte dans son jeu et qui lui sied à merveille s'avère de bon aloi face à un Arestrup qui a tout du roc et dont la seule présence sur scène suffit à changer l'ambiance d'une salle entière.

Les questions généralement charriées par les fictions sur la Seconde Guerre mondiale ont ici voix  au chapitre. Jusqu'où obéir ? Faut-il savoir agir en ordure pour être un héros ? L'humain n'a-t-il pas sa place, même dans l'ignominie ?

Si ces questions sont éternelles, reste que c'est bien la relation complexe entre les deux protagonistes qui fascine ici. L'enjeu ne semble qu'un prétexte pour entrevoir un nouvel aspect de la complexité humaine. Mon souvenir en est singulier et tenace.

Gauthier à la manufacture

Publié le 04/12/2010 à 11:57 par unanpourecrire Tags : abbesses fourcade
Gauthier à la manufacture

Depuis déjà quelques années, Télérama encense Gauthier Fourcade,  notamment sur la base de son dernier spectacle " Le secret du temps plié". Tant d'endurance dans l'éloge a fini par exciter ma curiosité. Je l'ai satisfaite hier en assistant à une représentation à la Manufacture des Abbesses, qui est par ailleurs une salle que je conseille pour sa programmation éclectique et de bonne qualité.

Le magazine n'avait pas menti : il y a chez Fourcade un petit air de Devos. Il prend le pouvoir sur les sons et passe 1h20 à faire des jeux de mots qui prennent de l'intérêt en véhiculant du sens. Ainsi donc, sur la phrase, Fourcade est fortiche. Si on s'éloigne un peu pour observer l'ensemble de son texte, force est de constater qu'il est très bon. Un fil narratif assez solide tient l'ensemble, et le travail qu'il a fourni résulte en ce que le spectateur profite de la continuité d'une réflexion et pas d'une série de sketches empilés à la va-vite.

Gauthier Fourcade est également un bon comédien, un de ceux qui arrivent à tenir 1h20 seul en scène. Il se trouve que cette qualité n'est pas donnée à tout le monde. Son sens de l'improvisation est également salutaire, lui permettant de transformer un problème technique en agrément supplémentaire à son spectacle.

Mais, - car vous ne vous êtes pas trompés en pressentant qu' il y aurait un "mais"- si, "sans technique un don n'est rien qu'une sale manie", trop de technique tue parfois la poésie. A exiger de son spectateur toujours une attention acérée, Gauthier Fourcade prend le risque d'en demander trop. En permanence en situation de réflexion, j'avoue que j'ai, au milieu du spectacle, pris une à deux minutes pour décrocher. C'est déjà un exercice que de venir le voir. Par ailleurs, il sait que le texte est son point fort, et en joue avec brio. Pourtant, mon seul éclat de rire est intervenu au moment où son corps intervient et où le texte passe au second plan. Quel dommage de ne miser que sur un savoir-faire quand on a plusieurs talents...

Le mal-aimé

Publié le 17/10/2010 à 15:45 par unanpourecrire Tags : artiste texte femmes chez femme belle
Le mal-aimé

Après la lecture de Gorki, j'ai poursuivi ma semaine du théâtre russe en assistant hier soir à la représentation de "Oncle Vania" à l'Athénée, avec Robin Renucci dans le rôle titre, s'il vous plaît.

Mon opinion fut difficile à construire, vu que j'avais déjà une belle migraine en arrivant. Ma capacité de concentration proche de celle d'une poule a de nouveau été éprouvée.
Quoiqu'il en soit, j'y allais toute innocente, n'ayant jamais lu la pièce. Et ici, comme dans les pièces que j'avais lues de Tchekov, le plus déprimant et le plus beau ici, c'est que le malheur est vraisemblable. Tant qu'il coule presque de source. Motivé par la jalousie, par l'aigreur, par le sentiment d'avoir gâché sa jeunesse, par la souffrance d'être une femme et de n'être même pas jolie, il concerne tous les personnages.

On retrouve, comme chez Gorki, cette espèce d'idôlatrie pour l'artiste, pour celui qui écrit, mais chose rare, elle est là prise à contrepied, traitée sur le mode du regret. On se trompe parfois d'objet quand on admire.

MOPM et moi sommes divisés, en ce qui concerne le jeu d'acteurs. Pour ma part, je fus très  sensible au jeu de Serge Lipszyc, qui joue le médecin. En tant que faible femme, j'ai bien senti son côté viril qui séduit celles qui n'ont personne d'autre à regarder. MOPM, lui était quelque peu gêné sa gouaille, à laquelle il a trouvé des accents de vulgarité.

La mise en scène, tout profane que je suis, m'a parue intéressante, en ce sens que tout est au service du texte. Ca présente l'inconvénient de donner parfois une atmosphère presque didactique mais je serai toujours plus cliente de ça  que des  innovations du type : "jouons Racine vêtus en costumes de GIs" que j'ai déjà supporté à grand-peine.

Enfin, et ça a son importance, le théatre de l'Athénée est assez chic, même si un peu vieillot. Même en Converse, on se sent tout de suite un peu Marie-Chantal. Etonnant, non ?