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idem...je ne suis pas prêteuse, surtout les dvd, cd, livres...mais je prête quand même et j'enrage quand on ta
Par Clo16, le 06.10.2013
vous connaissez rien au rap!!!!!
Par jonas, le 17.04.2013
totalement daccord avec anonyme!!!lose r
Par Anonyme, le 09.03.2012
et moi, je dis que tu devrais te pencher un peu plus sur walter richard sickert... tu devrais te pencher un pe
Par Anonyme, le 24.02.2012
bonjour, j’espère que tu va bien , nous sa va pour le moment, beaucoup de brouillard ici même très épais sur l
Par robert87300, le 26.11.2011
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Date de création : 24.08.2010
Dernière mise à jour :
23.05.2012
207 articles
Grâce à (ou à cause de) sa couverture magnifique et au critiques dithyrambiques vues ça et là dans la presse, j’avais plus ou moins milité pour me faire offrir à Noël dernier « Life », le « livre » « de Keith Richards ». J’ai un petit faible pour les biographies et autobiographies. En plus de l’anecdotique et du croustillant, elles offrent souvent un angle particulier sur leur époque. Celle de Marianne Faithfull m’avait beaucoup plu, j’étais donc plutôt enthousiaste à l’idée de lire celle de Keith. Même si je sais que les »autobiographies » de stars de la musique sont bien souvent écrites par d’autres et qu’on n’y rencontre peu de trouvailles littéraires, souvent, le genre est facile à lire et s’avère un bon compagnon de métro. La suite ici
Pendant des mois, traînait chez moi « Et que le vaste monde poursuive sa course folle » de Colum McCann. Une collègue me l’avait prêtée en m’avertissant que c’était pénible et qu’elle n’avait pas pu dépasser la page 100. Le propos était confirmé par une autre personne, et c’est justement cette unanimité qui m’a intriguée. Intriguée certes, mais le roman a quand même agrémenté quelques mois mes étagères avant que je ne l’ouvre. (La suite ici)
J’avais détesté le dernier Kennedy que j’avais lu « La poursuite du bonheur ». Filandreux et parfois mièvre, c’est à grand-peine que je l’avais terminé. Comme on m’en a prêté plusieurs et que j’avais besoin de lecture pour métro, j’ai commencé « Quitter le monde ». En 3 jours, l’affaire été bouclée. Impossible de me détacher de ce roman. On retrouve, comme souvent chez Douglas Kennedy, un talent...
Deux de mes copines lettrées ont aimé « Rien de Grave » de Justine Lévy. Sorti, je dirais, il y a 4 ou 5 ans au moins, ce récit raconte par le détail comment Carla Bruni,a couché avec un père puis son fils, ce dernier étant le mari de Justine Lévy.Il faut reconnaître pour l’auteur que tout ça à de quoi en vexer plus d’une.
La suite sur mon facebook, le blog déménage.
C’est en fréquentant le ridicule rayon littérature en français de la Fnac de mes vacances que je suis tombée sur le « Livre sans nom ». En plein mois d’août, le moment était idéalement choisi pour placer ma semaine annuelle du polar.
Edité d’abord chez Sonatine, ce que je considère plutôt comme un gage de qualité, « Le livre sans nom » fait maintenant les beaux jours du Livre de poche. Le 4e de couverture vous vend une intrigue « d’abord publiée LA SUITE ACCESSIBLE VIA MA PAGE FACEBOOK
Pendant mes vacances, une fois trop vite terminé "Juliet Naked", j'ai dégotté une Fnac avec un minuscule rayon littérature en français où se battaient en duel Marc Levy, Flaubert et des traductions de Sophie Kinsella. Ca tombait pas si mal, car me démangeait depuis quelques mois l'envie de lire " Un roman français", le Beigbeder auréolé du Renaudot.
Le dernier que j'ai lu de lui était "Vacances dans le coma", un volume franchement raté narré par Marc Marronnier, un des personnages fétiches du début de sa carrière d'écrivain. Je suis allée au Fnac Mix où Beigbeder parlait de son dernier livre, ( la soirée était chiante à mourir) et, au cours de cette séance d'autosatisfaction d'une certaine garde des lettres françaises, Yann Moix a fait à Beigbeder cette remarque qui s'applique parfaitement à "Un roman français' : "Tu es moins brillant mais plus profond".
J'avais toujours regretté que Frédéric B n'ait rien à dire mais admiré le fait que, la plupart du temps, il le dit si bien. Dans son avant dernier livre, émerge un propos, qui saisit la vérité de sa banalité. "Un roman français" amalgame des souvenirs d'enfance et des légendes familiales racontées à vos parents qui vous les rapportent à leur tour. C'est ainsi qu'on croit parfois toucher à la vérité de ce parangon du dandysme 2011 qu'est l'auteur.
C'est l'absence de drame et d'héroïsme chez cet enfant bien-né qui insuffle une véracité toute littéraire. Le quotidien et le dérisoire sont narrés de telle sorte qu'on pressent tout ce qu'ils comportent d'humain. Se déroule en parallèle à ce récit celui de la garde à vue de Beigbeder, parfois effrayante, parfois déplacée.
Vu que Johnathan Tropper fait pas mal penser à Nick Hornby, et qu'est sorti récemment en poche "Juliet,Naked", c'est ce bon vieux Nick qui m'a tenu compagnie dans le train et sur la plage des vacances. Mon reproche principal, c'est qu'il se lit si aisément que j'avais fini le bouquin en moins de deux jours. Sur une semaine de vacances, c'est peu.
Ce que j'ai lu ça et là em paraît assez vrai. Ca fait longtemps que M ."Carton rouge" n'avait tenu une telle forme. Oubliées, les baisses de régime de "Vous descendez ?" et "Slam". On retrouve ici une nette parenté avec "Haute fidélité". Dans ce dernier, le narrateur explique à sa copine qu'on n'est pas seulement ce qu'on fait, mais aussi ce qu'on aime. C'est un peu la même idée qui fait partie des thématiques de "Juliet, Naked" mais traitée sous un nouvel angle.
On est aussi ce qu'on aime et on aime encore plus qui a les mêmes objects d'affection que nous. Evidemment, le temps qui passe et les différentes crises que sont supposés traverser les Occidentaux vers 40 ou 50 ans sont abordées.
Quoi qu'il en soit, Hornby à son meilleur retrouve le sens des personnages et des détails qui les rendent crédibles. Nul autre que lui ne sait décrire avec une telle justesse les états névrotiques que peut créer l'écoute,hypothétique ou avérée, d'un CD. C'est grâce à des types comme ce fan de foot et des Smiths que le lecteur se sent moins seul quand la pop le renvoie à des attitudes puériles.
Nick continue de boxer avec succès dans la catégorie dont il est (à mes yeux tout au moins) le chef de file. Ca a le titre d'un roman de gare, la couverture d'un roman de gare, parfois même, la narration d'un roman de gare, mais c'est de la littérature.
Hop là, de retour de vacances, pendant lesquelles, tout arrive, le blog a terminé sa première d'existence. Vu que mon rythme est plutôt sporadique pour le moment, je ne suis pas d'humeur à vous sortir un post sur le thème du bilan, calmement, un peu comme les Neg Marrons.
Je suis plutôt d'avis de rediversifier la teneur du blog et parler un peu de bouquins. Bien que j'aie été muette à ce sujet ces dernières semaines, j'ai tenu un rythme de lecture relativement soutenu. C'est un peu grâce à Johnathan Tropper. Je lis plutôt par à-coups, et, quand me tombe sous la main un roman qui me passionne, me voilà relancée pour quelques semaines.
Acheté pour les vacances et terminé bien avant mon départ, finalement, "Perte et fracas" fait un peu l'effet d'un Nick Hornby qui flirterait avec Shalom Auslander. Vif et désespéré, juif circonspect, blasé et enthousiaste, tels sont les adjectifs qui viennent à l'esprit quand on envisage de qualifier le héros de Tropper. D'après les critiques lues ça et là après avoir terminé la lecture du volume, Tropper, comme Hornby, a la créativité inégale et tombe parfois dans le piège de la redite. J'attendrai donc patiemment avant de lire le suivant.
Pourtant, je suis bien certaine que j'y reviendrai. Au même titre que des Charles Baxter, Tim Lott ou John O'Farrell, Tropper a tout de l'écrivain, qui, l'air d'écrire des bluettes inoffensives pour futures mères de familles, crée de l'émotion et de la réflexion. C'est pas grand chose d'être humain, mais c'est déjà bien lourd à porter pour tout un chacun et Tropper l'exprime pas mal du tout...
Je ne suis pas particulièrement sensible au battage autour des prix littéraires. A mes yeux, l'endurance est bien la récompense qui a le plus de valeur. Aussi, je ne m'étais jamais pressée pour lire "Un aller simple", de Van Cauwelaert, goncourtisé en 1994.
C'est désormais chose faite. De bonne facture et d'épaisseur modeste "un aller simple" agrémente agréablement les allers-retours en métro. Je sais, ça commence à se voir, la lisibilité dans les transports ets un de mes critères. C'est un peu la honte, mais bon, j'assume quand même. C'est donc très facile à lire, comme tous les romans de Van Cauweleart qu'il m'a été donné d'avoir dans les mains.
Est une nouvelle fois ici mise en scène la rencontre entre deux être que tout oppose, et une nouvelle fois, on accepte d'y croire. Sous ses airs d'écriture par compliqée destinée aux midinettes, le style de ce Didier célèbre se distingue. Il affectionne particulièrement trouver le détail, la situation absurde qui émouvra son lecteut et rendra le personnage crédible.
Ici, une scène de sexe dans la vase ou l'attachement d'un déraciné pour son Atlas rendent humains ces personnages de fiction. Je crois que ce qui me plaît chez lui, c'est que Van Cauweleart est si loin de la misanthropie qu'il n'éprouve pas de gêne devant les affections circonstanciées.
Q'un type aime sa voisine parce que c'est la seule fille qu'il a jamais connue, ça n'en demeure pas moins de l'amour.
Q'un autre aime la première qu'il rencontre après son divorce, même si la compréhension ou la complicité sont impossibles, c'est pareil, ça n'en a pas moins de valeur pour le romancier.
Ca m'en fait, du temps pour lire, d'être privée de ciné. On ne change pas si vite et j'en ai profité pour lire "Elephant man" qui traîne chez moi. Les premières pages, je m'y voyais : en train d'abandonner la lecture avant la fin du premier chapitre. Ce n'est pas tellement que ce soit mauvais, mais l'écriture, à moins que ce ne soit la traduction dénote un tel manque de personnalité que j'ai d'abord cru à une fiction écrite d'après le scénario : le cauchemar du lecteur.
Après quelques efforts, j'ai réussi à m'intéresser suffisamment pour terminer la lecture. Bon, on est loin des émotions fortes filmées par Lynch.Ici, beaucoup de pages sont consacrées à la description plutôt technique de la maladie Merrick et au médecin.
L'ensemble reste un peu froid et la question de mettre en regard la curiosité du médecin avec la cupidité du montreur de monstre est présente également à l'écrit mais de façon plus lointaine que dans le film.
Malgé tout, quelques pages sont plus empreintes d'émotions: ce sont elles qui terminent le livre, et qui sont présentées comme extraites de journal intime de Merrick ou des carnets du docteur. C'est enfin là qu'on connaît les personnages et que l'on croise des faits exposés froidement avec les sentiments qu'ils ont suscités.