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Date de création : 24.08.2010
Dernière mise à jour : 23.05.2012
207 articles


Je voudrais qu'un scénariste m'attende quelque part

Publié le 08/01/2011 à 20:40 par unanpourecrire Tags : somewhere fanning coppola dorff
Je voudrais qu'un scénariste m'attende quelque part

Comme je vois pas mal de films et qu'il m'arrive d'être longue à la comprenette, j'ai besoin pour certains de les laisser " infuser" avant de savoir ce que j'en pense.

Là je suis en pleine infusion de "Somewhere". Somewhere, c'est le nom du dernier Sofia Coppola et aussi celui d'un catalogue édité par la Redoute. Sans mentir, de prime abord, le film m'a autant passionnée quand je l'ai vu qu'un pavé PPR dédié à la vente par correspondance.

Dès la première scène, Sofia annonce la couleur. Cette ouverture  est trop longue. Mais vraiment trop longue, pas juste  un petit silence en trop, non, mais déjà quelque chose qui ressemble à " T'es venu voir mon film, bien fait pour toi, tu l'as cherché".

Sans doute mon esprit gourd manque-t-il de subtilité, mais  il se trouve que l'essentiel de Somewhere est à l'image de cette première scène. Très vite, j'ai cessé d'espérer que le film commencerait bientôt et j'ai compris que l'inertie était le  parti-pris du film.

Comme il est porté aux nues de partout, je doute et m'interroge : "N'ai je pas raté le magnifique, qui serait tapi dans l'ennui ?". Sans doute que si. Je me souviens d'ailleurs m'être passablement emmerdée à la première vision de "Virgin Suicides" avant d'être profondément émue en le revoyant deux bonnes années plus tard. "Somewhere" me réserve -t-il le même sort ?

Toujours est-il que si certaines images sont assez belles, je  ne suis pas séduite. J'ai un peu cherché quel propos reliait entre elles les scènes de vacuité. J'ai bien quelques idées, mais les considérations qui résultent alors du film me semblent assez banales.

Comme c'est joli, ça passe mieux, mais finalement, le fond du film reste assez convenu. C'est un peu  comme si "L'envie",  chanson de Johnny qui  me fout la chair de poule tant elle sent la sueur, le sang et les larmes, était chantée par Kerenn Ann.

Enfin, Sofia Coppola ne nous épargne pas  la sempiternelle  scène de piscine drôlement tendre et esthétique qui commence sérieusement à me courir sur le haricot tant elle semble le  passage obligé des films américains qui font comme s'ils avaient un petit budget.

Je serais curieuse de savoir quel accueil aurait reçu ce film s'il avait été réalisé par un inconnu. Le syndrome du roi nu n'a pas fini de fleurir dans le cinéma.

Commentaires (6)

Camille le 09/01/2011
J'adore ta comparaison avec notre chanson fétiche :)
Ta critique m'intrigue et me pousse à aller voir le film. Mais sans même l'avoir vu, je crois être d'avance d'accord avec tes deux dernières phrases.


unanpourecrire le 10/01/2011
J'ai hâte de savoir ce que t'en as pensé.
http://unanpourecrire.centerblog.net


Camille le 11/01/2011
Tu vois, j'ai finalement attendu de recevoir mon catalogue La Redoute pour aller voir "Somewhere". Comme quoi.
Je croyais être aussi en phase infusion, et moins de deux heures après être sortie de salle, finalement, je trouve qu'on se fout un peu de nous. Sofia semble faire toujours le même film, sauf que là, il ne se passe pas grand-chose. Et à trop espérer qu'il s'en passe, des choses, l'impatience devient énervement. Tu as raison, la scène d'ouverture est bien trop longue (OK, mec, on a compris que tu tournais en rond, merci pour la symbolique à deux balles). D'ailleurs, je n'ai pas regardé l'heure, mais je dirais que les 20 premières minutes sont interminables. Les plans se renouvellent peu (je suis peut-être sévère, mais bon, c'est pas parce qu'on maîtrise le plan séquence, le travelling arrière et avant qu'on est un grand cinéaste). Alors après, oui, c'est joli, Elle Fanning patine très bien, Stephen Dorff tue tout à Guitar Hero, mais tout ça tombe à plat quand, 10 minutes avant la fin du film, le héros réalise enfin ce qu'on avait compris depuis le début, et au bout de pas mal de clichés. Je me demande comment la Coppola a pu rafler le Lion d'Or à tourner autour du pot de la sorte. Je me dis que j'ai dû moi aussi passer à côté de quelque chose. Mais quand même.


unanpourecrire le 12/01/2011
Je ne suis donc pas seule. Merci. Mais tu es sevère, n'oublie pas que la vie, c'est mieux quand une personne qui t'aime te fait des oeufs bénédicte plutôt quequand tu te fais seul des pâtes dégueu. Et en plus, le **** sans amour, ouh là là, on s'en lasse vite, hein. Ré-vo-lu-tionnaire. Qu'on lui donne l'envie...
http://unanpourecrire.centerblog.net


clairoune le 13/01/2011
Tu sais déjà ce que j'en pense. Je suis sortie furieuse de ce film avec la réelle impression (et c'est la seule fois) que la réalisatrice m'avait crachée à la figure en me disant "hé hé hé, je t'ai eu en beauté, et en plus tu as casquée 10 euros comme une grosse gourdasse"...alors non Sophia, je n'ai pas payé 10 euros pour ce truc qui doit ressembler à du cinéma.
Dès la scène de début j'ai su qu'on allait pas être copine Sophia et moi, ça n'a fait que se confirmer. Je crois aussi avoir raté le train, mais sérieusement, j'en suis pas mécontente parce que j'ai pas vraiment envie de faire un voyage avec ceux qui sont dedans...


Christelle le 14/01/2011
A la lecture "du monde de Sofia" sur télérama je m'attendais un peu à un hommage à Helmut Newton ce photographe mort en voiture contre le mur de l'hôtel du film mais que nenni! Je suis aussi déçue que vous. La salle entière, principalement que des personnes âgées, se levant avant la fin du générique de fin en pestant j'ai cru sur le moment que ce film n'avait pas été fait pour elles, mais avec le recul ce film m'échappe complètement. J'ai bien aimé la musique voilà tout. Je serai curieuse de voir les films en compétition pour le lion d'or ! Ou alors mieux vaut s'abstenir. Cet après-midi je m'en vais voir "Incendies" mais je ne lis rien avant sur ce film en tout cas pas sur Tra.lala.


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