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idem...je ne suis pas prêteuse, surtout les dvd, cd, livres...mais je prête quand même et j'enrage quand on ta
Par Clo16, le 06.10.2013
vous connaissez rien au rap!!!!!
Par jonas, le 17.04.2013
totalement daccord avec anonyme!!!lose r
Par Anonyme, le 09.03.2012
et moi, je dis que tu devrais te pencher un peu plus sur walter richard sickert... tu devrais te pencher un pe
Par Anonyme, le 24.02.2012
bonjour, j’espère que tu va bien , nous sa va pour le moment, beaucoup de brouillard ici même très épais sur l
Par robert87300, le 26.11.2011
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Date de création : 24.08.2010
Dernière mise à jour :
23.05.2012
207 articles
Après Kubrick, c'est une exposition consacrée à un autre monstre sacré que j'ai visitée, il y a une quinzaine de jours de cela. Après avoir terminé mes études par un mémoire de fin d'études sur Brassens et visité le musée sétois qui lui est consacré, j'ai fait un tour, en bonne et avisée compagnie, à l'exposition qui lui est dédiée, plus ou moins parrainée par Joann Sfar.
Pas très enthousiasmée par l'image sur laquelle Sfar communique, je n'ai fait qu'un passage éclair au sous-sol, qui se focalise sur le talent du dessinateur plus que sur les textes et mélodies de Brassens.
Pour qui a fait son pélerinage à Sète, cette visite à la Cité de la Musique exhume peu de trésors. Des affiches de spectacles, notamment des ancêtres de concerts caritatifs réunissant des chanteurs venant de la varièt' et de la chanson, illustrent du fait que, contrairement à ce qui a été dit de son vivant, Brassens s'est parfois manifestement engagé, dans ce cas précis, contre la peine de mort.
Des photos personnelles le montrant en compagnie de Jeanne puis de Pupchen donnent un éclairage plus intime mais pas très novateur non plus. J'ai été davantage interressée par les écoutes d'inédits interprétés par Bertrand Belin, dont la diction et le chant dégagent un genre de tranquillité équivoque tout à fait singulier. François Morel, qui s'illustre également dans l'exercice retouve ici la patte dont il gratifiait un duo chanté avec Juliette sur l'album "Mutatis Mutandis".
Enfin, après quelques extraits de concerts et de films, la visite de l'étage s'achève par deux montages bon enfant et rafraîchissants présentant Brassens en duo avec des chanteurs d'horizons aussi divers que Trenet, Distel ou Rossi, tandis que la seconde compilation éprouve les oreilles puristes à coup de Sardou beuglant Marinette, Nicoletta jazzant tant bien que mal l'auvergnat ou Eddy Mitchell et Julien Clerc livrant leur "je me suis fait tout petit" avec un détachement qui prête le flanc à la critique certes, mais aussi à leur enthousiasme communicatif.
On ressort de là avec l'idée que Brassens a bien fait de refuser les honneurs de l'Académie française. Ses chansons, intemporelles, sont faites pour être chantées par tous, sans qu'une appréciation technique ne tombe comme une sanction.
Sortant de la mollesse qui caractérise parfois nos week-ends, MOPM et moi avons fait un tour et pris un bain de foule à la Cinémathèque histoire de visiter l'exposition consacrée à Kubrick. Armés de nos billets coupe-file, nous sommes allés rapidement créer de la proximité physique avec tout ce que Paris compte de bobos (je m'inclus dedans, hein) devant les documents et photos consacrés à "l'Ultime Razzia."
C'est aussi l'endroit où tout est fait pour se rappeler que Stanley commença comme photographe et d'expliquer un peu comment il finança ses premiers films. Quand on connaît un peu le personnage, on ne s'étonnera pas. C'est la partie la plus "people" de l'expo, celle qui donne le plus sur sa vie privée.
Ca tombe bien, j'étais pas venue pour lire Voici. Organisée selon l'ordre chronologique de sortie des films, toute l'expo m'a plu.Ni trop pointue ni trop popu, elle présente, outre des extraits de films, des éléments de costume ( le casque de Full Metal Jacket, les robes des jumelles de Shining ou les masques de Eyes Wide Shut n'ont pas manqué de produire leur effet sur moi) des morceaux de scénario originaux, des plans de tournage, des critiques publiées en France à la sortie des films.
On apprend beaucoup, à déambuler dans le 5 e étage de la Cinémathèque et à arpenter des marches recouvertes d'une moquette qui imite celle de l'Hotel Overlook. On apprend beaucoup mais on ne s'ennuie pas puisque le savoir transmis passe bien par des objets et pas par d'assomantes notices érudites. Tous les fans s'y plairont.
PSG, Andrée Putman... Mon coeur a peu balancé, quand, devant l'Hôtel de Ville, j'ai choisi de visiter une exposition. Bonne nouvelle : le vendredi, sous la neige, la file d'attente est courte. Au bout de 10 minutes, je commençai donc à déambuler parmi les créations de la papesse du design, séparées les unes des autres par des interviewes recueillies dans la presse ou une autre, en vidéo, dont jen 'ai pas compris à qui elle était accordée à l'origine.
Mon impression globale est quelque peu mitigée. Le génie d'Andrée Putman tient sans doute au fait qu'elle a su réellement influencer le quotidien. Il est par conséquent un peu difficile de s'extasier sur ce qui ressemble aujourd'hui à une chaise ordinaire. Par ailleurs, exposer sous vitrines les interviewes qu'elle a données à Mme Figaro ou au Marie-Claire espagnol, je trouve que cela recouvre peu d'intérêt. Mais je ne suis pas connaisseuse, peut-être suis-je coupable d'erreurs de compréhension.
Les éléments qui m'ont davantage séduite sont ceux qui constituent la salle de bains créée pour l'hôtel Morgans. Tout y est composé de carrelage noir et blanc et l'ensemble, complété par des vasques métalliques traduit bien le concept d'avant-garde et d'intemporalité, de luxe dénué de fioritures. L'entretien en vidéo est lui aussi, un élément intéressant de l'exposition. Il permet de découvrir le personnage sous un angle plus vivant, moins mythique et rend Andrée Putman plus humaine que ce qui est donné à voir dans le reste de l'espace.
Cette exposition est sans doute donc un moyen correct pour acquérir quelques notions de design, mais ne semble pas en mesure de susciter une passion...
Grâce à une collègue et néanmoins amie, j'ai pu aller me la raconter au vernissage de l'expo "Les années 90 - 2000, histoire idéale de la mode" au musée des Arts décoratifs s'il vous plaît.
Je craignais la foule piaillante de bloggueuses mode, mais, à part quelques mémés enchanellisées, j'étais assez peinarde. Le vrai luxe dans une expo, c'est de pouvoir la visiter correctement.
Lectrice de Elle depuis une vingtaine d'années, j'ai reconnu des modèles sur lesquels je m'étais usée les yeux enfant, comme cette robe Alaïa, identifiée instantanément. Il fut très agréable et assez émouvant de reconnaître des modèles, de comprendre un peu ce qui était présenté.
Ce qui m'a séduite par-dessus tout, c'est de voir réhabilité le statut des stylistes en tant qu'artistes. J'ai admiré pendant ce vernissage plus de finesse et de créativité que chez certains peintres. Le sublime, le sens du détail,la beauté des matériaux et l'originalité des divers modèles en émouvront plus d'une.
Si je devais pondérer mon enthousiasme, ca serait au sujet du travail d'Alexander McQueen. J'ai trouvé regrettable que l'hommage qui lui soit rendu soit plus généreux en détails sur sa vie et son récent décès que sur son oeuvre. Egalement, les modèles Lagerfeld pour Chanel m'ont paru pas très bien choisis, ne faisant que continuer à camper l'illustre maison dans ses clichés mémère.
Galliano, Miyake et Margiela sont plus chanceux avec des créations fabuleuses et bien mises en valeur.
Si vous en avez l'occasion, n'hésitez pas à vous faire plaisir au confluent de la dinderie et de la culture.
Après une éprouvante journée de travail, j'ai souhaité hier me mettre du baume au coeur et activer mon cerveau en visitant l'exposition Depardon.
Première chose à savoir : sans billet coupe-file ni éducation par les moines Shaolin, passe ton chemin, la file d'attente semble se compter en heures. Avec les coupe-files, un dimanche en fin d'après-midi, j'ai eu la chance d'être plongée dans le bain de foule instantanément.
Ca m'a tout de suite rappelée pourquoi j'aime pas les supermarchés. Eh vas-y que je te bouscule, que me mets à 30 cm d'une photo qui fait 1,5x3 m, que je colle mes doigts dessus... ( et là, évidemment, j'ai eu une pensée déstabilisante à l'idée que certains étaient sans doute venus en voiture et n'avaient pas manqué d'inspecter leurs narines avec leur index...).
Bref, c'était pas franchement arty, comme ambiance, même si j'admets une tendance agoraphobe qui ne m'aide pas à me sentir bien dans ce type d'environnement.
Quand on arrive à slalomer entre les beaufs bousculants et à faire abstraction des commentaires débiles exprimés à voix haute ( "ah bah tiens, y a personne sur la photo, t'as vu, y a personne, non mais, y a personne mais alors per-sonne ! " ad-lib), on peut enfin s'adonner à l'activité pour laquelle on est venu.
Si certaines photos rendent bien l'impression de désertion, là où je trouve que Depardon réussit vraiment sa démarche, c'est qu'on croit toujours, en découvrant la vue d'une place ou d'un coin de rue, qu'on connaît cet endroit, qu'on y est allé en vacances enfant ou qu'on a un pote qui vit à côté. Dans le couloir qui suit la première salle, lesdites photos sont reproduites en miniatures qui comportent le nom de l'endroit où le cliché à été pris.
C'est un peu dommage que ça soit dans un couloir, car tout le monde veut vérifier si son sentiment était le juste et ça crée un embouteillage pour accéder à la suite de l'exposition, intéressante mais un peu conventionnelle. Enfin, pointe de déception encore, la première salle compte une vingtaine de photos, ce qui est bien peu à mon goût.
Si vous avez la chance d'avoir un tarif réduit et un coupe-file, faites un tour à la BNF, sinon, vous serez sans doute un peu déçus des efforts fournis pour une telle expo.
Les dernières semaines ont été marquées par le voyage, en ce qui me concerne. Après Barcelone, j'ai profité d'un petit week-end à Londres. Vu mon budget de fin de mois, il m'a fallu, à regret, faire l'impasse sur le shopping à Camden et ne visiter que l'expo permanente de la Tate Modern.
Dommage, les deux expos temporaires, hors de prix ( 12 livres ) portent sur une thématique voyeuriste et sur Gauguin. Bref, j'ai raté ça.
En explorant le 5e étage du musée, je suis tombée sur le travail de Bruce Davidson, à qui, par bonheur, toute une salle est dédiée. Les photos à voir à la Tate sont des tirages en couleur pris dans le métro new-yorkais.
L'atmosphère urbaine n'est pas sans rappeler Dave Lachapelle mais en moins factice, moins tape-à-l'oeil.
Ici, le crade a sa place et les gens qui sont beaux s'en foutent au lieu de poser déguisés en icônes religieuses. Sans donner dans l'image systématiquement choquante, les photos de Bruce Davidson marquent la mémoire.
Comme je n'ai pas de grosses connaissances techniques, je ne saurais pas trop vous expliquer pourquoi, mais, si vous regardez quelques-unes de ces photos, vous constaterez qu'il a une sorte de don pour faire ressortir les visages au milieu des graffitis.
Cette série sur le métro m'a énormément plu car elle donne le sentiment d'une cohabitation entre l'homme et la machine.
Les wagons ont leur propre personnalité.
Pourtant, s'il émane de l'ensemble une notion de lutte, elle interpelle car elle est plus complexe et ambitieuse que la traditionnelle opposition humain contre mécanique mais envisage l'ensemble comme les composants d'une faune urbaine où règne la loi de la jungle.
Je l'ai promis dans mon post "rentrée", je vous dois mes impressions sur Pipilotti Rist. Elle est exposée en ce moment à la Fondation Miro, située dans le parc Montjuic, à Barcelone, où j'ai passé mes vacances. L'exposition temporaire lui est consacrée jusqu'au 1er novembre.
J'avoue mon ignorance crasse, je n 'avais absolument jamais entendu parler d'elle il y a 15 jours. Seul le hasard a mis son travail sur ma route. Je tiens à remercier publiquement le hasard (et en écrivant ça, je tiens un trophée entre mes mains, je porte une choucroute et je pleure, comme c'est le cas lorsqu'on remercie publiquement et qu'on est bien élevé).
Le sentiment qui m'anime à l'égard des expositions est assez proche de celui que m'inspire le cinéma Nouvelle Vague. Ca m'intéresse, mais j'ai toujours peur que ça soit trop intello pour moi. Disons que l'art pictural m'intimide.
Est-ce dû à son pseudo régressif ? Pipilotti n'est pas du tout intimidante. L'expo qu'il m'a été donné de voir est avant tout sensorielle, bien plus que cérébrale. Dans les différentes salles où sont projetées ses vidéos, des coussins jonchent le sol et invitent à la rêverie.
Les films sont projetés ici sur deux murs perpendiculaires, là sur un écran d'une forme indéfinissable et arrondie fixé au plafond, ailleurs sur trois murs ou enfin sur une cuisine équipée. Dit comme ça, je vous vois venir, vous trouvez ça inrock-intello-chiant.
Je vous invite à vérifier par vous-même si vous en avez l'occase. La musique new-wave et la possibilité de se coucher favorisent une sorte de méditation cotonneuse et un abandon à l'image très originaux. La forme même de l'oeuvre abolit les barrières qui enserrent souvent l'art de l'image. Son travail provoque un retour en enfance qui fait avancer...